Et si la photo n’était pas faite pour plaire, mais pour révéler ?

Julie Kolly
26 mars
5 min de lecture

Dernière mise à jour : 13 avr.

« Je ne suis pas photogénique. »

« Je ne me supporte pas en photo. »

« Je veux des images… mais j’ai peur de me voir. »

Ces mots-là, je les entends souvent. Souvent prononcés à voix basse, comme un aveu. Avec un demi-sourire gêné, des yeux qui se baissent. Comme si ce ressenti était une honte à cacher.

Mais moi, quand j’entends ces phrases, je ne les perçois pas comme une barrière. Je les vois comme une ouverture. Un point de départ. Un lieu fragile mais sincère, à partir duquel on peut construire quelque chose de profondément beau.

Parce que ce que vous ressentez, je le comprends. Vraiment. Et parce que j’ai appris, avec le temps, que ce sont souvent ces personnes-là: celles qui doutent, celles qui hésitent, celles qui se cachent, qui me donnent les images les plus vibrantes, les plus vraies, les plus humaines.

Ce malaise face à l’objectif : une réalité aussi fréquente que légitime

Personne n’a envie de se sentir exposé·e, figé·e, scruté·e. Être photographié·e, ce n’est pas anodin. C’est se mettre en lumière: au sens propre comme au sens figuré. Et cela peut réveiller bien des choses. Peut-être que tu as des souvenirs douloureux d’images dans lesquelles tu ne t’es jamais reconnu·e.

Peut-être que ton corps a changé, et que tu n’as pas encore fait la paix avec ce nouveau reflet. Peut-être que tu n’as jamais aimé te voir, ou que personne ne t’a jamais montré que tu pouvais être beau ou belle autrement que selon les codes qu’on impose.

Tu n’es pas seul·e. Ce que tu ressens, je l’ai entendu, accueilli, traversé avec d’autres avant toi. Et ça fait partie du processus.

J’ai photographié :

des personnes qui venaient de vivre un burn-out et doutaient de tout,
d’autres qui réapprenaient leur corps après une grossesse, une transition, une maladie,
des femmes qui venaient de pleurer une histoire ou de reconstruire une vie,
des hommes qui portaient le poids du silence et de la retenue,
des êtres très timides, très sensibles, très discrets, qui pensaient ne jamais pouvoir "oser".

Et à chaque fois…On a avancé à petits pas. Avec douceur. Avec bienveillance. Avec respect.

Je ne cherche pas une image parfaite

C’est vous, dans ce que vous êtes, là, maintenant.

Je ne photographie pas des poses. Je photographie des présences. Je ne vous demande pas de "savoir poser". Je vous demande d’être là, simplement. De respirer, de ressentir, d’exister.

Et moi, je vous accompagne dans ce que vous osez me montrer, et dans ce que vous pensez devoir cacher. Ce que je regarde, pendant une séance, ce n’est pas la perfection. C’est un éclat dans le regard.

Une manière de se tenir. Un geste qui trahit une émotion. Une fragilité qui affleure à la surface.Un silence qui parle plus fort que mille mots.

Je ne vous demande pas de performer. Je vous propose de vous poser.

Il y a une beauté immense dans la vulnérabilité.

Dans un regard un peu fuyant. Dans une main qui tremble. Dans un sourire retenu, ou dans des épaules qui se relâchent peu à peu.

Je suis convaincue que la vulnérabilité est une forme de beauté à part entière. Une beauté qui ne cherche pas à plaire. Qui ne cherche pas à se montrer sous son meilleur jour. Mais qui existe tellement fort, justement parce qu’elle est vraie.

Quand vous me faites assez confiance pour vous montrer tel·le que vous êtes, même si vous doutez, même si vous avez peur…Vous m’offrez quelque chose de profondément précieux.

Et je prends soin de ce cadeau comme on prend soin d’une fleur fragile entre les doigts.

Une séance photo n’est pas un spectacle.

C’est une rencontre. Un dialogue. Une respiration.

Je prends toujours le temps, avant, d’échanger avec vous. Vous pouvez me parler de vos craintes, de votre rapport au corps, de ce que vous redoutez, de ce que vous aimeriez.

Je vous écoute. Et je vous réponds avec honnêteté, avec douceur. Il n’y a rien que vous ayez besoin de cacher. Rien que je jugerai. Le jour de la séance, on ne se précipite pas. On prend le temps de marcher un peu, de respirer, de parler.

Je vous guide doucement, je vous propose des pistes. Et surtout : je vous laisse de l’espace. Vous n’avez rien à prouver. Vous n’avez rien à "réussir". Il suffit d’être là, avec moi. Et parfois, dans cet entre-deux fragile, dans ce moment suspendu où vous cessez de vouloir "bien faire"…quelque chose se passe.

Quelque chose de vrai. D’intense. D’apaisant.

Pour qui sont faites ces séances ?

Ces séances sont faites pour vous, si vous ressentez l’envie: même timide, même floue, de garder une trace de vous, de vous offrir un moment à part.

Peu importe que vous soyez à l’aise devant un appareil photo… ou pas du tout. Peu importe que vous vous aimiez déjà, un peu, beaucoup… ou pas encore.

Elles sont pensées pour :

celles et ceux qui se sont longtemps caché·es sur les photos de famille,
celles et ceux qui ont toujours dit « je ne suis pas photogénique »,
celles et ceux qui n’ont jamais osé réserver un shooting juste pour eux,
mais aussi pour ceux qui en ont déjà fait, et qui ont envie de vivre autre chose, autrement, plus vrai, plus doux,
pour celles et ceux qui sortent d’une période difficile, comme pour celles et ceux qui vont bien et veulent simplement honorer un moment, une transition, une lumière intérieure.

Il n’y a pas de bon profil, pas de bonne raison. Il n’y a pas besoin d’être prêt·e, ou d’avoir "une bonne excuse".

Il suffit juste d’avoir envie. Envie d’essayer. D’être là. D’exister dans l’image, autrement.

Et moi, je serai là pour vous accompagner avec douceur. À votre rythme. Sans pression. Avec tout le respect que vous méritez.

Concrètement, comment ça se passe ?

Avant la séance: On échange : vos attentes, vos doutes, vos inspirations. Je vous propose des idées de lieux, de tenues, d’ambiances. On construit ensemble une direction qui vous ressemble.

Le jour J: On prend le temps. Pas de pression, pas de mise en scène forcée. Je vous guide si vous en avez besoin. Je vous laisse respirer quand c’est nécessaire. C’est un moment que l’on vit ensemble, dans la douceur.

Après la séance: Je trie les photos avec soin. Je ne vous inonde pas de centaines d’images identiques. Je vous envoie une sélection sensible, cohérente, humaine. Des images qui vous racontent.

En conclusion

Si vous avez toujours pensé que ce n’était pas pour vous, alors c’est peut-être le bon moment pour oser. Pas pour vous transformer. Pas pour ressembler à une image idéale. Mais pour vous rencontrer autrement. Avec plus de douceur. Plus de justesse. Plus de lumière. Être photographié·e, ce n’est pas juste faire des images.

C’est se réconcilier, parfois. C’est reprendre possession de son corps, de son regard, de sa place. C’est s’autoriser à se voir, à s’aimer peut-être un peu plus.

Et ça…Ça peut être pour vous. Même si vous doutez. Surtout si vous doutez.

📍 Je suis basée à Gumefens, en Suisse romande. Je me déplace volontiers pour créer avec vous un moment qui vous ressemble. Un moment à part. Un moment pour vous.

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