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Pourquoi je refuse certaines collaborations


Le mot "collaboration" revient souvent dans l’univers artistique. Sur le papier, c’est un joli concept : deux personnes, deux visions, qui s’unissent pour créer. En réalité, toutes les collaborations ne se valent pas. Et avec le temps, l’expérience, et quelques déconvenues, j’ai appris à poser des limites. Aujourd’hui, je n’accepte plus toutes les propositions de collaboration. Non pas par élitisme, mais par cohérence avec ce que je veux transmettre à travers mon travail. Dans cet article, j’aimerais expliquer pourquoi.


Une collaboration, ce n’est pas juste poser devant mon objectif


Photographier quelqu’un, ce n’est pas simplement "prendre une photo". C’est écouter, s’inspirer, composer, ressentir. C’est un échange de sensibilité. Alors quand on me propose un shooting déjà tout pensé, sans espace pour ma créativité, je me sens effacée de l’équation. Et ce n’est plus une collaboration, c’est une commande non rémunérée.



Créer une vraie collaboration, pour moi, c’est construire quelque chose ensemble. C’est mêler nos univers, nos envies, nos esthétiques. C’est trouver ce point de rencontre où une idée prend forme à deux voix.


Je choisis les projets, pas les statistiques


J’ai reçu des demandes de personnes très suivies sur les réseaux, avec une belle visibilité. Mais parfois, ce qui manquait cruellement, c’était l’intention. Quand on me propose un shooting en me montrant des exemples copiés d’autres collaborations, sans me parler de ce qu’on pourrait créer ensemble, je sens qu’on ne cherche pas vraiment moi, mais juste une photographe.


Peu importe que la personne ait 200 abonnés ou 200'000. Ce qui compte pour moi, c’est l’authenticité de la démarche. La motivation sincère. L’envie de bâtir un projet original, où l’on se respecte mutuellement.


Ce que je ne fais plus (et pourquoi)


Avec les années, j’ai défini ce que je ne souhaite plus accepter, car ces expériences m’ont souvent laissée frustrée, invisible ou utilisée :


– Les collaborations où l’on ne crédite pas mon travail

– Les images modifiées sans mon accord (ajout de filtres, recadrages, etc.)

– Les demandes impersonnelles, envoyées à la chaîne

– Les projets sans concept, sans vision, juste pour "faire joli"

– Les approches où l’on attend de moi un travail professionnel sans aucune forme d’échange ou de reconnaissance


Je crois profondément que la création mérite du soin. Et que chaque projet partagé doit se faire dans un cadre clair, respectueux et enrichissant pour les deux parties.


Ce que je recherche dans une collaboration


À l’inverse, voici ce qui me touche, m’anime, me donne envie de dire oui :


– Une idée originale à développer ensemble

– Une personne qui me contacte avec bienveillance, curiosité, et une vraie envie d’échanger

– Un cadre clair, avec des attentes et des intentions définies ensemble

– Une liberté artistique, ou du moins un espace pour que je puisse aussi m’exprimer

– Une volonté de créer quelque chose qui a du sens, au-delà d’un simple "contenu à poster"


Ce n’est pas une question de perfection. Juste d’alignement. D’envie commune. Et surtout, d’humain.


Dire non, c’est aussi se respecter


Dire non à une collaboration, ce n’est pas rejeter une personne. C’est préserver ce qui rend mon travail vivant, sincère, aligné. C’est poser des limites saines pour ne pas me perdre dans des projets qui ne me nourrissent pas.


Et c’est aussi une forme de respect envers les personnes avec qui je choisis de collaborer pleinement, avec cœur. Je préfère mille fois dire oui à un projet simple mais sincère, qu’à un shooting tape-à-l’œil sans émotion.


Conclusion


Refuser une collaboration, c’est toujours un choix délicat. Mais aujourd’hui, j’ai besoin que chaque projet auquel je participe ait une intention claire, un respect mutuel, une valeur humaine. Créer pour créer ne m’intéresse plus. Ce que je cherche, c’est vibrer à travers ce que je construis. Avec douceur, avec intensité, avec sincérité.


Et si un jour tu ressens cette envie-là aussi — celle de faire naître quelque chose ensemble, pas juste pour remplir une galerie, mais pour raconter un morceau de vie — alors ma porte est toujours ouverte.


Je suis photographe en Suisse romande, basée à Gumefens, et je me déplace pour créer des séances qui vous ressemblent.

Si vous cherchez une séance simple, humaine, à votre rythme, vous pouvez me retrouver sur Instagram @ekiarts ou via le formulaire de contact sur mon site.




 
 
 

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